Rad Wings Of Destiny : un bon p’tit Ugly Kid Joe de derrière les fagots

1992, As Ugly as They Wanna Be, 2022 Rad Wings Of Destiny. Dans les deux cas, deux très bons millésimes.
7 ans après Uglier Than They Used ta Be, le groupe revient en forme. Et ça rudement fait plaisir.

Uglier Than They Used ta Be avait un petit parfum de Motörhead ; bien que l’influence d’AC/DC soit forte, Rad Wings Of Destiny est un album moins axé Metal que son prédécesseur. Les mid-tempo sont très présents, souvent pour le meilleur, comme avec Kill The Pain, parfois pour le moins bon, comme avec Not Like The Other.
Mais attention ça reste un bon album de rock, solide, bien écrit, bien interprété. Ugly Kid Joe sait ce qu’il fait, il n’y a pas de défaut technique notable.
L’humour est moins présent, Drinkin’ & Drivin’, la chanson « humoristique », est sans doute la plus faible de l’album. En plus d’être la plus courte. Reste toujours Failure, sonnant comme du AC/DC, chanson aux paroles bien senties. Et une petite mention spéciale pour Dead Friends Play, chanson dédiée aux groupes et artistes qui ont influencé les membres du quintette.

Sur les 10 chansons qui composent l’album, 4 étaient déjà connues des fans. On rajoutera à sa une reprise des Kinks, Lola, dont le clip vient tout juste d’être mis sur Youtube. Finalement les fans ne découvrirent que 5 chansons. C’est un peu dommage.

Au final, on retiendra principalement That Ain’t Living, Kill The Pain et Long Road. Ces trois chansons sont au-dessus du lot. L’album est très homogène, très plaisant. S’il nous passera l’hiver sans problème, sous réserve que l’on est de l’électricité pour l’écouter, il est un peu juste pour espérer passer sereinement les 7 prochaines années.

On attend donc la suite avec impatience.

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