Retour sur l’instant Q 2020

Ayant eu du temps pour moi, j’ai profité de l’année 2020 pour lire 27 livres. Oui, je tiens une comptabilité.
Voici un petit retour sur les livres, plus ou moins, marquant de mon année 2020.
Attention, je précise que je ne suis pas un gros lecteur, d’habitude je lis dix à quinze livres par an, pas plus, et que je n’ai strictement rien à foutre de l’actualité littéraire.
Voici donc un billet plein d’inculture, de mauvaise foi et d’humour pas drôle.
Ce billet a été écrit en écoutant L.A. Woman des Doors. Un très bon album.

Classement 2020 par catégories

Dans la catégorie « c’est pas tellement exotique en fait » :
Le problème à trois corps, de Liu Cixin. Un livre de science-fiction par un auteur chinois, finalement très occidental dans le fond comme dans la forme. Ça se laisse lire, le livre développe quelques idées intéressantes. Mais je ne suis pas sûr d’avoir une grosse envie de lire la suite.
Accessoirement, Liu Cixin cautionne le génocide culturel des Ouïghours.

Dans la catégorie « j’ai pleuré, de rire, du début à la fin » :
Pour Perpignan, de Romain Grau, aux éditions CBE Metropolis.
Si vous ne connaissez pas Perpignan, forcément c’est moins drôle. Mais une « private joke » dédiée à 125 000 personnes, c’est vachement bien.
Vivement 2026 et le tome II. J’suis fan !

Dans la catégorie « straight to the point » :
Dolores Claiborne, de Stephen King. Un monologue de 200 cent pages, avec un seul saut de ligne. Un truc à lire, si possible d’une traite. L’histoire d’une femme qui tue son mari. Il ne s’agit pas d’un livre d’horreur, sauf à considérer que la banalité du quotidien d’une femme battue est une horreur en soi.

Dans la catégorie « sérieux ! t’aurais pu te retenir » :
Guns N’ Roses les derniers géants, de Mick Wall. Une traduction exécrable, deux ou trois infos sympas. L’illustration en couverture est vraiment le point fort du livre.

Dans la catégorie « je me suis fait chier du début à la fin » :
Le thomisme, de Paul Grenet, dans la collection « Que sais-je ? ». Ce livre n’a plus l’air d’être édité. Si vous vous intéressez au sujet, il faudra soit chercher chez les bouquinistes, soit vous tourner vers d’autres auteurs.

Dans la catégorie « ça traîne dans la bibliothèque depuis 20 ans, bordel ! » :
Histoire de la sexualité, tome I, de Michel Foucault. Une excellente analyse de la situation actuel et des déraillements liés à la pandémie. La critique du système sous l’angle du bio-pouvoir est sans doute la plus pertinente à l’heure actuelle.
C’est clairement le moment de se replonger dans l’œuvre de Michel Foucault.

Dans la pile pour 2021

Après un peu de réflexion, deux ou trois achats, ma pile à lire a repassé la barre des 50 centimètres de haut. Fin décembre elle avait atteint un dangereux 45 centimètres. Des mesures d’urgences s’imposaient donc.
Question livres sérieux, j’ai mis dans la pile « L’enracinement » et « Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale » de Simone Weil, et « La crise de la culture » de Hannah Arendt. Je n’ai toujours pas attaqué la trilogie 1Q84 de Haruki Murakami. Je sais, j’ai honte.
Me connaissant un peu, depuis le temps que je me fréquente, et ayant repéré quelques éditeurs indépendants, je sens bien que je vais continuer dans les bouquins d’urbanisme et de sociologie. Et puis, en 2020 je me suis aperçu que je n’ai lu que 17 livres de Stephen King, va falloir rattraper le retard, et un recueil de nouvelles, en deux tomes, de Philip K. Dick est sorti récemment.
Donc, acte !

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