Birdfont: une alternative à fontforge

En jetant un œil au nouveau paquet inclus dans Mageia 5 j’ai découvert Birdfont, un petit éditeur de polices de caractères.
Le site Web étant intéressant j’ai donc installé Birdfont histoire de voir.

Le site Web officiel :
http://birdfont.org/

À quoi ça sert un éditeur de polices de caractères ?

Comme vous le savez les polices de caractères ne naissent pas dans les choux, ni les roses d’ailleurs, il faut donc que quelqu’un les dessine. Un éditeur de police est un logiciel de dessin (vectoriel) capable de créer les fichiers de polices à partir des dessins des différents glyphes.
Voir la page Wikipedia (en anglais) pour un peu plus de détail :
https://en.wikipedia.org/wiki/Font_editor

À quoi ça me sert un éditeur de polices de caractères ?

Créer une police ex-nihilo c’est du boulot, donc c’est pas trop mon truc. Par contre il peut-être utile de modifier une police ou de changer de format de fichier.
Pour ce type de travail, notamment la création de fichier WOFF, j’utilise FontForge, qui fait plutôt du bon boulot.
C’est d’ailleurs un outil très intéressant pour faire du design Web.

Premier avis sur Birdfont

Ne connaissant ce logiciel que depuis quelques jours je ne rentrerais pas dans un comparatif complet avec FontForge et ce billet n’est pas un test non plus.
La première chose qui saute aux yeux c’est que c’est du flat design, et moi le flat design j’aime beaucoup.
Le menu se trouve en haut à droite, façon Chrome. C’est un peu déroutant au début, mais on s’y fait vite. Les panneaux des outils est lui à gauche, et il est plutôt bien fait.

capture d'écran de Birdfont

Chaque menu ouvre un nouvel onglet, ce qui est plutôt pratique vu qu’en général un typographe va ouvrir plusieurs glyphes.
Le menu des outils de dessins est complet et clair. La prise en main est rapide pour peu que l’on est des notions de dessins vectoriels.
Seul défaut le jeu de couleurs manque peut-être d’un peu de contraste.

le menu des outils de Birdfont

Lors de l’exportation de la police quatre fichiers sont créés : un fichier BF qui correspond au fichier de travail, un fichier TTF, un fichier OET et un fichier SVG.
Sur ce point Birdfont est très inférieur à FontForge qui gère beaucoup plus de format de fichiers. Mais dans la plupart des cas le fichier TTF suffit amplement.

Pour des petits travaux de typographie Fontbird fait largement l’affaire. Visuellement c’est agréable, les outils de bases sont présents et la gestion du svg et du ttf permet de répondre à l’écrasante majorité des besoins.
Logiciel à suivre donc.

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