Le blog de Philippe Poisse - Mot-clé - Perpignan2024-03-28T22:26:21+01:00Philippe Poisseurn:md5:461e3511a43adbbb7d3a84a8af2d4212Dotclear3 + 2urn:md5:92a95d2fe6a4ac5868dfaa8c349c3df72023-09-05T13:53:00+02:002023-09-05T13:53:00+02:00Philippe PoisseUn p'tit gars perdu à PerpignanmunicipalesPerpignan<p>Un peu plus de trois ans depuis les dernières municipales. Un peu moins de deux ans avant le lancement de la prochaine campagne.<br />
Temps de faire le point.<br />
Temps de réfléchir au futur.</p> <p><em>« I try and feel the sunshine, you bring the rain<br />
You try and hold me down with your complaints<br />
You cry and moan and complain, you whine an tear<br />
Up to my neck in sorrow the touch you bring »</em></p>
<p> </p>
<h2>Bilans contrastés</h2>
<p>Le bilan de la municipalité n’est pas terrible dans le fond. Mais bon, soyons honnêtes pour une fois, mis à part remettre la mairie en état de marche, on n’attendait pas grand-chose de Loulou, et encore moins de son équipe.<br />
Bon, les fonctionnaires territoriaux bossent depuis qu’ils ont un patron, mais ça ne va pas beaucoup plus loin dans le fond.<br />
On se vante de 1 800 interventions contre le trafic de drogue. En plus de 1095 jours (soit 3 ans), ça nous donne 1,64 opérations par jour. Pas de quoi sauter au plafond. On connaît des mecs qui se font contrôler plus souvent que ça, tous les jours.<br />
Côté économie, urbanisme, mobilité, le « business as usal » est de mise. La ville est pauvre, elle le restera. Les perpignanais qui voudraient s’en sortir n’auront qu’à déménager. Les autres ? Bien fait pour leurs gueules !<br />
Côté culture, des animations, oscillant entre bas et milieu de gamme. La création n’est pas à la fête, même pas un petit fonds d’aide ou un prix à la con. Minimum syndical baby !<br />
On saluera, parce qu’il faut savoir reconnaître quand les choses se passent bien, l’exposition consacrée à Émile Mustacchi. Et ce ne fut pas de tout repos, avec tous ces « gueux » et ces abrutis qui vous mettent des bâtons dans les roues. On en reparlera à l’occasion.</p>
<p>À droite et au centre-droit c’est pas folichon n’ont plus.<br />
Les têtes de série ont toutes chuté dès le premier tour (surtout aux législatives 2022) et on sent bien que c’est mal barré pour 2026.<br />
Ça ne propose pas grand chose de solide. Et, surtout chez les macronistes, ça a déserté le terrain. L’herbe est plus verte ailleurs. Et de préférence, loin, très loin.<br />
On soutiendra l’ami Bruno Nougayrède, qui ferait une bonne tête de liste d’union de la droite et du centre, son seul concurrent étant Agnès Langevine. Mais on sent bien que ça va être dur. Parce qu’entre tirer tous les traine-patins du patelin et monter le Ventoux une caravane attachée au vélo, n’importe qui de sensé prend le Ventoux. Y compris avec des pneus crevés.</p>
<p>La gauche, parlons-en.<br />
Mais rapidement, parce qu’il n’y a pas grand-chose à dire.<br />
Entre des socialo-communistes départementaux et régionaux qui cofinancent les projets de démolitions à Saint-Jacques, parce que cela s’inscrit parfaitement dans le cadre de leurs croisades anti-pauvres, les débris de la NUPES qui, finalement, n’ont ni envie ni projet, et un monde culturel, soi-disant « progressiste », qui va là où est l’argent, il n’y a rien à attendre.<br />
De ce côté-là de l’échiquier politique, la campagne 2025-2026 va être ennuyeuse. Si au moins ils étaient drôles, à défaut d’être sérieux.<br />
Au fait, pendant que je vous ai sous la main, quelqu’un sait où est enterrée l’Alternative ! Endavant ? C’est juste histoire que les ânes sauvages aillent souiller la tombe. Ni plus, ni moins.</p>
<h2><br />
Prospective et doigt mouillé</h2>
<p>Loulou est pas con, loin de là. C’est pas un cérébral non plus. Mais il a deux ou trois idées qui valent le détour.<br />
Fin 2025, juste au lancement de la campagne, Loulou a prévu des festivités, et du lourd.<br />
La campagne d’automne 2025 ? Une version revisitée à la crème catalane de la charge de Krojanty.<br />
Comme dit Wikipedia, ça va finir en bain de sang.<br />
D’abord Loulou inaugure des logements sociaux à Saint-Jacques, avec des élus PS et PCF sur la photo. Ils auront pas le choix, ils ont cofinancé. Et en plus c’est du PLAI ! Oui du PLAI, typiquement le type de logement que le CD66 refuse d’imposer aux communes de « gôche », parce que c’est réservé aux pauvres, et que la gôche déteste les pauvres.<br />
Premier clou dans le cercueil !<br />
Ensuite, la bibliothèque du Haut-Vernet, avec sans doute des élus de gôche, parce qu’il doit bien y avoir un cofinancement Politique de la Ville (bien que la gôche n’aime pas la culture, surtout dans les quartiers pauvres). Et oui, Loulou ouvre des bibliothèques, à défaut de fermer des prisons.<br />
Deuxième clou dans le cercueil !<br />
Pour finir, on devrait aussi avoir droit à un groupe scolaire « Samuel Paty ». La gôche ayant montré ces dernières années son incapacité à lutter contre l’antisémitisme, elle devra se taire sur le coup, sous peine de se prendre un procès en islamogauchisme. Procès qu’elle perdra haut la main. La fermeté sur les valeurs fondamentales ça paie toujours. Le laxisme, genre ne pas assumer que Éric Zemmour est antisémite, ça finit toujours mal, à plus ou moins longue échéance.<br />
Troisième clou dans le cercueil !</p>
<p>À côté de ça, on a droit à des petits projets tout sympatoche, NUPES compatible, diront même certains.<br />
D’abord la piétonisation du centre-ancien.<br />
Les travaux sont en cours. D’ici la prochaine élection la communication politique autour de ce projet sera suffisamment rodée pour que même Agnès Langevine soit au courant. C’est dire !<br />
Ensuite l’entrée de ville.<br />
Le projet, qui ne plaît pas aux leaders de l’Alternative ! (JB a déclaré que, je cite de mémoire, « c’est pas l’entrée de ville, scrogneugneu, je veux un massage ! »), doit permettre de limiter le trafic traversant sur les boulevards des Pyrénées et Mercader. Un parking, près du théâtre de l’Archipel, est aussi prévu. Évidemment, ce projet ne se réalisera pas. Pourquoi ? Parce qu’il faut l’accord du CD66, et, comme le CD66 défend la bagnole, envers et contre tous, et surtout, contre le bon sens et la défense de l’environnement (les socialo-communistes sont tout à la fois anti-science et écocide), il ne donnera jamais son accord. « Touche pas à ma bagnole » résume bien la penser de ces gens, dont certains sont placés sous contrôle judiciaire suite à une mise en examen pour, je cite l’Indépendant, « favoritisme », « corruption passive » « trafic d’influence passif » et « prise illégale d’intérêt ».<br />
C’est un peu dommage, le projet était sympa.</p>
<p>La seule question qui vaille pour 2026 est : Loulou peut-il gagner dès le premier tour, façon Ménard 2020 ?<br />
C’est possible, mais très peu probable.</p>
<h2><br />
Au final</h2>
<p>Il est une forme de médiocrité qui vous colle à la peau, qui vous marque au fer rouge, qui vous précède où que vous ailliez, quoi que vous fassiez.<br />
On pourrait l’appeler « Perpignan ».<br />
On préférera l’appeler « être un politique à Perpignan ».<br />
La ville est pauvre, la population est encore plus pauvre. Rien ne semble être proposé pour améliorer la situation. Chacun parle à sa clientèle, à défaut d’électorat. Un tiers de la population n’est pas inscrit sur les listes électorales ; la moitié des inscrits ne votent plus ; 3 à 4 % des votants votent blancs (ou nul). Mais tout le monde fait comme si de rien n’était.<br />
La ville s’enfonce, mais cela semble convenir aux décideurs locaux.</p>
<p>Allez savoir pourquoi ?</p>
<p> </p>
<p><em>« Bullshit and contemplation, gossip's their trade<br />
If they knew half the real truth, what would they say ?<br />
Well I'm past the point of concern, it's time to play<br />
These last four years of madness sure put me straight »</em></p>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2023/09/05/3-2#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/341Perpignan, autres regards IXurn:md5:ffcfc6f6c108e92af7cf161c42f4fcad2021-05-30T17:47:00+02:002021-06-30T22:40:34+02:00Philippe PoissePerpignan, autre regardsPerpignan<p>La porte, nostalgique, d'un ancien bar tabac.</p> <figure><a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan_autoportrait/0009tabac.jpg"><img src="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan_autoportrait/.0009tabac_m.jpg" title="La porte, nostalgique, d'un ancien bar tabac." /> </a>
<figcaption><a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan_autoportrait/0009tabac.jpg">La porte, nostalgique, d'un ancien bar tabac. </a></figcaption>
</figure>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2021/05/30/Perpignan%2C-autres-regards-X#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/282Perpignan, autres regards VIIIurn:md5:dde690694992f11b72a5bc2ade78ed692021-04-24T13:58:00+02:002021-04-24T13:58:00+02:00Philippe PoissePerpignan, autre regardsPerpignan<p>L’ancienne départementale 23, qui reliait Canohès à Perpignan.</p> <figure><a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan_autoportrait/0008route.jpg"><img src="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan_autoportrait/.0008route_m.jpg" title="L’ancienne départementale 23, qui reliait Canohès à Perpignan." /> </a>
<figcaption><a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan_autoportrait/0008route.jpg">L’ancienne départementale 23, qui reliait Canohès à Perpignan. </a></figcaption>
</figure>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2021/04/24/Perpignan%2C-autres-regards-VIII#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/281Perpignan, autres regards IIurn:md5:8c09f257074371041d3c18ae01d26d122020-10-24T00:34:00+02:002020-10-24T00:34:00+02:00Philippe PoissePerpignan, autre regardsBassePerpignan<p>Les berges de la Basse, octobre 2020.</p> <figure><a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan_autoportrait/00002Basse.jpg"><img src="https://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan_autoportrait/.00002Basse_m.jpg" title="Berges de la Basse" /> </a>
<figcaption><a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan_autoportrait/00002Basse.jpg">Berges de la Basse</a></figcaption>
<a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan_autoportrait/00002Basse.jpg"> </a></figure>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2020/10/24/Perpignan%2C-autres-regards-II#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/265Perpignan, autres regards Iurn:md5:d8e1f55cf9f71132ff0cd5f34adf9e3f2020-09-03T14:23:00+02:002020-09-03T14:23:00+02:00Philippe PoissePerpignan, autre regardsPerpignanSubutex<p>Perpignan, un caniveau, septembre 2020.<br />
</p> <figure><a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan_autoportrait/00001Subutex.jpg"><img src="https://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan_autoportrait/.00001Subutex_m.jpg" title="Subutext City" /> </a>
<figcaption><a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan_autoportrait/00001Subutex.jpg">Subutex City</a></figcaption>
<a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan_autoportrait/00001Subutex.jpg"> </a></figure>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2020/09/03/Autoportrait-de-la-Perpignan-I#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/264La main du diableurn:md5:54d6b19c280c55489b78c25dfb3e1c782020-08-26T03:37:00+02:002020-08-26T03:37:00+02:00Philippe PoisseUn p'tit gars perdu à PerpignanAntisémitismePerpignan<p>Le 6 août 2020 avait lieu la présentation à Perpignan du livre « la main du diable ».<br />
Ce livre, écrit par Judith Cohen Solal et Jonathan Hayoun, traite des tentatives de séduction de la communauté juive par le Rassemblement National.</p>
<figure><img src="https://www.grasset.fr/sites/default/files/images/livres/couv/9782246814665-001-T.jpeg" title="La main du diable" />
<figcaption>La main du diable</figcaption>
</figure> <h2>Description du livre</h2>
<p>Le livre est divisé en 3 parties.</p>
<p>La première partie (chapitre I) commence par revenir sur la création du Front National (FN) par des anciens collaborationistes et des membres de la Waffen SS. La division Charlemagne et la LVF étaient bien représentées dans les rangs des fondateurs. L’OAS est aussi bien présente à l’époque.<br />
Des noms comme Duprat, Brigneau, Holeindre, Gaultier marquent la création du FN en 1973. L’histoire étant connue je ne reviendrais pas dessus.<br />
Ensuite (chapitre II) les auteurs reviennent sur la relation tumultueuse entre Jean-Marie Le Pen et la communauté juive.<br />
Si à ces débuts le FN a eu une position neutre vis-à-vis de la communauté juive, le naturel est rapidement revenu au galop. Les débordements et autres propos antisémites de Jean-Marie Le Pen eurent vite fait de rappeler l’origine idéologique de ce parti, et lui valurent une opposition farouche de la part des institutions communautaires.<br />
Dans les années 80 le FN a tenté de donner le change en créantle Cercle national des Français juifs, organisation dirigé par Robert Hemmerdinger, juif, ancien résistant et proche de l’OAS. Le but était de faire croire à un soutien institutionnel de la communauté.<br />
Marine Le Pen essayera de se démarquer de son père. Mais la transformation du FN en RN n’empêchera pas le fond d’antisémitisme du parti de ressurgir. Lors de l’élection de 2017 l’échec de la stratégie de dédiabolisation sera patent.</p>
<p>La deuxième partie (chapitre III) nous amène en balade dans les terres du RN. Les auteurs ont rencontré les représentants de la communauté juive dans huit villes et dans le 7<sup>e</sup> secteur de Marseille.<br />
Dans chacune de ces villes le fait que le maire soit encarté RN a forcé la mise en place de relations institutionnelles entre les organisations communautaires locales et le RN. Les maires RN n’hésitent pas à chercher à se rendre à la synagogue ou à se faire inviter à des cérémonies religieuses. Partout ils tentent de normaliser la relation avec la communauté juive et se présentent en tant que protecteurs de celle-ci.<br />
Le problème des carrés juifs dans les cimetières revient fréquemment. En effet, d’un strict point de vue juridique, ces carrés ne sont que des tolérances de la part des municipalités, les cimetières publics ne devant pas différencier les sépultures sur la base de la religion. De nombreux responsables ont donc peur que ces carrés disparaissent si les associations locales s’opposent aux élus.<br />
On note d’ailleurs que les oppositions locales sont faibles et discrètes. Si les responsables communautaires ne soutiennent pas les municipalités en place, ils ne les affrontent jamais directement.<br />
Face à ça, les élus affichent un discours rassurant, cherchant par là à s’attirer les bonnes grâces de la communauté. Ceux-ci veulent se dresser en rempart contre l’islamisme, présenté comme la véritable menace qui pèse sur les juifs.<br />
Seul vrai contre exemple, Jacques Peyrat, maire de Nice de 1995 à 2008, ancien membre du FN et élu sous l’étiquette RPR. Ses liens avec l’extrême-droite et son soutien à JM Le Pen en 2007 lui vaudront les foudres de la communauté juive de Nice.<br />
De nombreuses personnes interviewées remarque que dans les années 90 l’opposition était très marquée. Depuis 2014, au niveau local, elle est assez faible.</p>
<p>La dernière partie (chapitre IV) est un rapide retour sur la campagne de 2017 de Marine Le Pen.<br />
Marine Le Pen a tenté dès son arrivée à la tête du parti familial de le « dédiaboliser ». De 2012 à 2017 elle a donc lancé de nombreux signaux à la communauté mais n’a jamais réussi à l’amadouer. Mais, au niveau national, l’opposition a été très forte. Les instances communautaires n’ont jamais hésité à appeler à lui faire barrage.<br />
Suite aux attentats islamistes donc les juifs ont été victimes depuis 2012, le RN a bâti un discours agressif autour de l’islamo-gauchisme et veut convaincre les juifs qu’il est le seul rempart contre ce nouvel antisémitisme.<br />
Malheureusement, pour le RN, les erreurs répétées des cadres du parti, comme le bal organisé par une organisation pangermanisme auquel Marine Le Pen a participé en 2012, ou la présidence par intérim de Jean-François Jalkh en 2017 (connu pour des propos négationnistes) signent l’échec de cette manœuvre.<br />
Même si le « vote juif » ne peut être vu que comme un « fantasme » (page 187), il est clair que les juifs de France, massivement, ne votent pas pour le RN.</p>
<h2>Conclusion personnelle</h2>
<p>Comme la plupart des partis politiques le RN tente d’attirer toutes les communautés. C’est un parti attrape-tout, il est donc logique qu’il cherche à séduire la communauté juive.<br />
Mais cette communauté revêt une importance stratégique toute particulière, car son soutien permettrait au RN de se normaliser sur la scène politique.<br />
L’opération de séduction est basée sur une dénonciation permanente de l’islamo-gauchisme. Certains de ses responsables comparent d’ailleurs l’islam au bolchevisme. Cette comparaison permet aussi de rappeler que l’histoire de la gauche contient aussi sa part d’antisémitisme.<br />
La vigilance des organisations, les bourdes et les provocations du RN ont empêché l’opération de séduction de réussir. Si ce n’avait été le cas, il est évident que les idées du RN seraient devenues dominantes, notamment dans si « l’union des droites » devait se réaliser.<br />
On peut noter toute fois que les attaques sur son passé sulfureux ne semble plus empêcher le RN de gagner des élections. Ces attaques ne parraissent plus franchement efficaces.</p>
<h2>Et pour Perpignan ?</h2>
<p>À Perpignan le problème de l’antisémitisme est faible. Par contre le département connaît un vrai problème de radicalisation islamiste. Le RN a déjà attaqué des associations sur ce point, notamment dans le quartier du Vernet.<br />
Si les mouvements de gauche n’y prennent garde, ils risquent de perdre une bonne partie de l’électorat populaire, inquiète par le risque de radicalisation.<br />
Localement le problème de la municipalité ne sera pas ses relations avec la communauté juive, mais avec la communauté gitane. Saint-Jacques, avec ses centaines de millions pour la rénovation urbaine et sa population la plus pauvre de France, sera le cœur de la bataille pour les 6 prochaines années.<br />
Le choc frontal avec le RN ne sera sûrement pas très efficace. L’exemple de Béziers est là pour nous éclairer. Élu à la faveur d’une triangulaire en 2014, Robert Ménard gagne largement dès le premier tour en 2020.<br />
Le vote RN est un vote contestataire fourre-tout. Il se nourrit de l’incurie et de la bêtise d’une classe politique en place depuis des décennies, tant à la mairie qu’au Conseil départemental, qui a totalement échoué sur les plans sociaux et économiques et qui refuse totalement de l’admettre.</p>
<p class="conclusion" id="conclusion">Seul un travail de fond, mélangeant projets concrets et éducation populaire, peut être victorieux !</p>
<p class="conclusion">Le livre sur le site de l'éditeur : <a href="https://www.grasset.fr/livres/la-main-du-diable-9782246814665">https://www.grasset.fr/livres/la-main-du-diable-9782246814665</a></p>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2020/08/26/La-main-du-diable#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/263Le Perpignan que nous méritons tous ?urn:md5:eb9bd837a29169f6915418de1425c1842020-03-11T15:53:00+01:002020-06-05T23:54:46+02:00Philippe PoisseUn p'tit gars perdu à PerpignanPerpignanRomain Grau<style type="text/css">/* https://juliencrego.com/astuces/numerotation-automatique-des-titres-en-css/ */
body {
/* On initialise le compteur h2 */
counter-reset: titreh2 ;
}
/* before est un pseudo-élément qui, combiné avec content, permet d'ajouter du texte avant un élément */
.titreh2:before {
/* On insert la valeur du compteur h2 suivi d'un point et d'un espace */
content: counter(titreh2, upper-roman) " ‒ " ;
/* On incrémente la valeur du compteur h2 */
counter-increment: titreh2 ;
}
</style>
<p><em>« La ville s’endormait<br />
Et j’en oublie le nom<br />
Sur le fleuve en amont<br />
Un coin de ciel brûlait<br />
La ville s’endormait<br />
Et j’en oublie le nom »</em></p> <p>Il m’avait dit 3 heures de lecture. Il m’en a fallu 4.<br />
Mais je suis lent. Et jamais concentré sur ce que je fais.<br />
Non, jamais.<br />
218 pages, je vous le fais version « prix de gros ». Mais c’est parce que je vous aime.<br />
Parce que sinon…</p>
<p>Sur la forme, je ne dirais pas grand-chose. Le typographe pervers qui sommeille en moi aurait des choses à dire. La feignasse qui tient la barre sait bien que 4 pages c’est long, très long, trop long.<br />
Je dirais juste que Romain Grau a un bac C, ça se sent, et qu’il a fait Science Po, Droit et l’ENA et que ça ne se sent pas.</p>
<p>Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’inverse, dit-on.<br />
Pour la gueule de bois, on repassera.</p>
<h2 class="titreh2">Millénium</h2>
<p><em>« Ça y est elle a mille ans »</em> chantait Brel, avec ou sans Bécaud.<br />
Le millénaire de Perpignan est clairement le fil conducteur de la vision de Romain Grau. Il faut préparer 2025 et ses célébrations.<br />
À plusieurs reprises l’histoire de la ville est rapidement, parfois grossièrement, évoquée et mise en avant. L’aura de Ramon Llull et de « notre » roi Jacques II (en français dans le texte, Jaume II ça aurait été un poil plus sympa) sont invoquées à plusieurs reprises. Ce sont les seules vraies références à des figures historiques, hormis des élus du coin.</p>
<p>Perpignan fut brillante, Perpignan fut prospère, une gestion catastrophique au cours du vingtième siècle l’a plongée dans le marasme et la crise socio-économique. 2025 doit marquer le moment où la ville redémarre, où un nouveau cycle de grandeur et de prospérité commence.<br />
Un cycle qui doit durer mille ans…, bon je m’arrête avant le point Godwin.<br />
Romain Grau se propose donc d’être le maire qui lancera cette dynamique grâce à un programme et une équipe constitué de gens compétents et modérés. Oui, modérés, parce que les centristes sont modérés. C’est bien expliqué dans le livre.<br />
D’ailleurs les LBD ne sont-ils pas des armes de modération ?</p>
<h2 class="titreh2">Les idées</h2>
<p><em>« I wish you could see this, 'cause there's nothing to see »</em> et la chanson s’appelle Coma ! C’est dire le niveau de mes références.<br />
Le livre a pour but d’expliquer et de valoriser les lignes de force qui charpentent le programme du candidat LREM. Il expose la philosophie d’ensemble du programme. Et niveau philosophie ça ne vole pas très haut.<br />
Le programme est aussi assez convenu. Il ne faudra pas chercher d’idée disruptive ou une quelconque volonté de sortir de la doxa ambiante dans ces 218 pages. Non, on reste dans du réchauffé.<br />
S’il s’agissait d’un disque on aurait droit à du easy listening pour ascenseur d’immeubles connectés.</p>
<p>Certes il y a de bonnes blagues, comme le parking en taupinière sous le palais des Rois de Majorque, ou l’idée d’aller discuter directement avec des boites chinoises capables de vous faire un port sec.<br />
Mais force est de reconnaître que je suis capable de faire plus de choses, étranges, avec une poêle, un sac de riz et de l’huile d’olive que Romain Grau avec une ville de 120 000 habitants.<br />
Pour l’audace, on repassera.<br />
Pour la vision du futur, on repassera.<br />
Pour les barquettes micro-ondes, on ne passera même pas.</p>
<p>À peu de choses près les idées mises en avant dans ce livre pourrait se trouver dans le programme des 8 autres listes. D’ailleurs si on prend l’urbanisme, mon dada du moment, ce qu’il propose est dans le programme des 8 autres listes. Pas tellement parce que ce sont des idées de bon sens. Non, non. Parce que c’est le seul discours acceptable pour le gros de l’électorat qui n’a pas encore compris les enjeux à venir d’ici une petite vingtaine d’années. Mais les 9 listes à Perpignan ne l’ont pas compris non plus. Pour une fois que les candidats sont à l’image de leurs électeurs…<br />
Il faudrait revenir en détail sur ce point, mais ce sera pour une autre fois.</p>
<h2 class="titreh2">Lire en creux</h2>
<p><em>« We take for granted, we know the whole story / We judge a book by its cover and read what we want / Between selected lines »</em><br />
Et comme je suis abonné au tri sélectif, je sélectionne.</p>
<p>D’abord le livre contient pas mal de critiques concernant le bilan de la municipalité.<br />
Romain Grau, élu de 2009 à 2017 se critique lui-même donc. Mais sans l’assumer clairement.<br />
Un exemple concret et facilement vérifiable. À plusieurs reprises il rappelle que le développement de la ville s’est réalisé sans cohérence et sans axe structurant. Il fait commencer ce développement en 1909, date du début des démolitions des remparts, il évite ainsi, grossièrement encore, de parler de la deuxième moitié du vingtième siècle et surtout de la période 1993-2010 durant laquelle Jean-Paul Alduy a été à l’œuvre. Si Perpignan manque d’axes structurants, ce qui reste à démontrer, c’est en grande partie à cause de la dynastie Alduy, dynastie dont il est l’héritier.<br />
De la même manière il veut mettre un terme à la guéguerre imbécile entre le CD66 et la mairie. Là encore il lance une pique contre le numéro 55 de sa liste. Les remarques sur le palais des Rois de Majorque sont là aussi à mourir de rire. Après tout, qui a supprimé le parking devant le palais ?</p>
<p>De nombreuses idées sont mises en avant sans se soucier de la cohérence que nécessitent leurs mises en œuvre.<br />
Il faudrait piétonniser le centre-ancien et lutter contre les bouchons.<br />
Soit !<br />
Mais alors pourquoi vouloir un nouveau parking sous-terrain sous la butte du palais des Rois de Majorque ? Les voitures vont se téléporter de la périphérie au centre façon Star Trek ? De même, et sur ce point les 9 listes disent la même chose, il faudrait remplir les dents creuses et lutter contre l’étalement urbain.<br />
Soit !<br />
Mais vous l’avez vue la carte des dents creuses ? Parce que les remplir c’est favoriser l’étalement urbain, notamment par la création de nouvelles dents creuses.</p>
<p>Sur l’économie, là aussi le parent pauvre des programmes 2020, on ne peut que se poser des questions sur le contact avec la réalité du/des candidat-s.<br />
D’accord, on va redynamiser les activités fortes du département, c’est-à-dire la logistique (la description de Saint-Charles est autant une petite ode, sans doute involontaire, au libéralisme et au non-interventionniste des pouvoirs publics qu’une charge contre ceux qui ont géré le département dans les années 70 et 80), l’agriculture, le tourisme (qui doit se professionnaliser, et sur ce point je suis d’accord avec Romain Grau) et les énergies renouvelables (rions un peu).<br />
À côté de ces secteurs il faudrait mettre le paquet sur les outils permettant l’implantation d’entreprises venues d’on ne sait où.<br />
Par contre sur les 60 pages ou presque traitant de l’économie, une page et demi seulement est dédiée à la création d’entreprise. Et c’est encore pour critiquer le trop grand nombre de structures d’accompagnement. Certes je suis d’accord avec Romain Grau sur ce point, mais un constat, aussi pertinent soit-il, ne suffit pas lorsque l’on veut être maire. Sauf à considérer que, finalement, la création d’entreprise, on s’en fout.<br />
Ce qui est peut-être le cas.</p>
<h2 class="titreh2">Grandeur et décadence de l’empire de Romain</h2>
<p><em>« J’ai la mémoire hémiplégique / Et les souvenirs éborgnés / Quand je me souviens de la trique / Il ne m’en revient que la moitié »</em> Ma copine s’en plaint souvent, mais ma vie privée ne vous intéresse pas (supposition à l’emporte-pièce certes).<br />
Pour Perpignan la situation est la même.<br />
En pire.</p>
<p>Perpignan est une ville de 68 km². Romain Grau ne semble pas le savoir.<br />
La géographie est une science difficile, j’ai l’impression de me répéter en écrivant cela.<br />
Romain Grau ne voit que son centre. Bon il est centriste vous me direz, mais est-ce vraiment une excuse ?<br />
L’est de la ville est totalement oublié. Pourtant il s’agit de quartiers qui de prime abord lui semblent facilement acquis.<br />
Mais non, ça passe à l’as.<br />
De même pour le Vernet, qui représente près du tiers de la population de la ville. Romain Grau présente la Têt comme un axe structurant, sans se rendre compte que pour lui il s’agit d’une frontière.</p>
<p>Romain Grau imagine aussi un destin de grandeur en déclarant que Perpignan doit devenir l’hinterland de Barcelone.<br />
Bon, moi, quand on me traite d’hinterland je me sens insulté. Mais je suis une petite créature faible, fragile et délicate.<br />
On pourrait vouloir un destin plus noble pour la ville que l’on veut conquérir !<br />
Certes « Londres n’est plus / Que le faubourg de Bruges / Perdu en mer », mais doit-il en être de même pour Perpignan ?<br />
Rêvons plus grand, bordel !<br />
Ou alors assumons notre impuissance !</p>
<h2 class="titreh2">Oui et alors ?</h2>
<p>Les livres programmatiques vieillissent mal. Celui de Romain Grau n’y échappera pas.<br />
Il coûte 10 € et les droits d’auteur seront intégralement reversés à une association caritative.<br />
C’est pas cher, surtout au prix du papier.<br />
Est-ce que ça vaut le coup de l’acheter pour autant ?<br />
Oui, parce que la saison des grillades approche et qu’un peu de papier pour démarrer le feu c’est toujours utile.<br />
Je sais, brûler des livres c’est mal.<br />
Mais je n’ai jamais dit faire partie du camp du bien.<br />
Au contraire même !</p>
<p class="conclusion" id="conclusion"><em>« Et je fais celui-là<br />
Qui est son souverain<br />
On m’attend quelque part<br />
Comme on attend le roi<br />
Mais on ne m’attend point »</em></p>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2020/03/11/Le-Perpignan-que-nous-m%C3%A9ritons-tous-#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/258Le site web de l'Alternative ! Perpignan écologique et solidaire est lancéurn:md5:6c4e2f094b5dcaf6ca7eae9942d90dc62019-12-16T01:08:00+01:002019-12-16T01:13:15+01:00Philippe PoissePolitiqueDémocratie localeMunicipalismePerpignan<p>La liste citoyenne L'Alternative ! Perpignan écologique et solidaire vient de lancer son site web.</p>
<p>La campagne est donc bien lancée !</p> <p>Lancée lors de l'assemblée citoyenne du 14 septembre 2019, l'Alternative ! est une liste citoyenne, écologique, sociale et marquée à gauche.</p>
<p>Son programme reprend notamment les 32 propositions du Pacte pour la Transition et met en avant des solutions innovantes concernant les questions sociales, économiques, de sécurité et de vivre ensemble.<br />
</p>
<p>Voici donc le site web : <a href="http://www.lalternativeperpignan2020.org/">http://www.lalternativeperpignan2020.org/</a></p>
<p><img src="https://lalternative.ouvaton.org/wp-content/uploads/2019/12/web.jpg" width="500px" /></p>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2019/12/16/Le-site-web-de-l-Alternative-%21-Perpignan-%C3%A9cologique-et-solidaire-est-lanc%C3%A9#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/254Les démolitions à Saint-Jacquesurn:md5:a7911b4a7ee0ca7dd9f480e285c91ff72018-08-23T23:02:00+02:002018-08-23T23:02:00+02:00Philippe PoisseUn p'tit gars perdu à PerpignanDémocratieNPNRUPerpignanSaint-Jacques<p>Je n’arrive toujours pas à comprendre comment des gens sensés peuvent croire que Romain Grau est derrière les événements de Saint-Jacques.<br />
C’est donner des qualités à ce type qu’il est loin d’avoir.</p> <p><a class="media-link" href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/saint-jacques/manifestation_saint_jacques.jpg"><img alt="Manifestation à Saint-Jacques pour la défense du quartier" class="media" src="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/saint-jacques/.manifestation_saint_jacques_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="Manifestation à Saint-Jacques pour la défense du quartier, août 2018" /></a></p>
<p>Bien sûr certains vont me répondre qu’il s’agit pour une partie des opposants politiques, qui fondamentalement n’ont rien d’autre de concret à proposer que ce qu’Amiel propose déjà, d’occuper le terrain médiatique en sachant que de toute façon leur avis ne compte pas.<br />
Je remarque que les mouvements politiques qui ne sont pas rentrés dans cette polémique stérile ont été capable d’avoir un discours construit et pondéré. Et ces mouvements couvrent le champ politique de la gauche à la droite.</p>
<p>Déclaré dans la presse ou sur les réseaux sociaux que les associations qui participent à ce mouvement populaire et citoyen mené par les habitants de Saint-Jacques sont soit (rayez les mentions inutiles en fonction de votre orientation politique) affiliées à La République en Marche, à la France Insoumise, au Parti Communiste ou au PPDVC, c’est faire étalage d’une bêtise crasse et d’une totale incapacité à comprendre les forces qui font battre le cœur de la ville.<br />
Ce genre de politicards minables, et, espérons-le, sans avenir, est une plaie purulente dans la vie civique de Perpignan.<br />
Collectivement nous méritons mieux que cela !</p>
<p>Pour finir sur une touche personnelle concernant les attaques contre l’ASPAHR, qui serait une association « politisée », je répondrais ceci : oui l’ASPAHR est politisée, et pour une seule et unique raison, d’ordre ontologique, qui est la défense de l’intérêt général et du bien commun au travers de la préservation du patrimoine.<br />
Aucun égo ne rentre en compte, aucun objectif financier ne motive ses bénévoles, aucun enjeu électoral ne détermine son calendrier. Seul l’intérêt général prime !<br />
Et quant à ceux qui pensent que je pourrais être le vice-président d’une association prenant ses ordres d’un parti politique, je conclurais en leur disant : vous avez de la merde à la place du cerveau !</p>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2018/08/23/Les-d%C3%A9molitions-%C3%A0-Saint-Jacques#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/248Et si on rasait le couvent des Minimes ?urn:md5:e3263a50197819bd1ddda6d801f1b7cc2018-06-18T23:23:00+02:002018-06-18T23:23:00+02:00Philippe PoisseUn p'tit gars perdu à Perpignancouvent des MinimespatrimoinePerpignantourisme<p>Dans quelques jours ce sera la 36<sup>e</sup> édition de la Fête de la Musique à Perpignan. Histoire de me préparer correctement je suis allé chercher le programme.<br />
Et là, dans la page centrale du petit livret j’ai été ébloui par tout le génie de la municipalité en place.<br />
Le couvent des Minimes a été rayé de la carte !</p> <h2>Le couvent des Minimes</h2>
<p>Comme je ne tiens pas un blog dédié à l’histoire je vais faire cours.<br />
Ce couvent est un des lieux touristiques majeurs de Perpignan. De nombreuses expositions et animations y ont lieu.<br />
Vous pouvez en savoir plus sur la page Wikipédia idoine ou sur le site de la mairie.<br />
Wikipédia : <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Couvent_des_Minimes_de_Perpignan" title="Le couvent des Minimes sur Wikipédia">https://fr.wikipedia.org/wiki/Couvent_des_Minimes_de_Perpignan</a><br />
Le site de la mairie : <a href="http://www.mairie-perpignan.fr/fr/culture/patrimoine/monuments/le-couvent-minimes" title="Le couvent des Minimes sur le site de la mairie de Perpignan">http://www.mairie-perpignan.fr/fr/culture/patrimoine/monuments/le-couvent-minimes</a></p>
<h2>Et si on le rasait ?</h2>
<p>Depuis quelques années la municipalité s’ingénie à démolir le patrimoine de la ville.<br />
Je ne leur jette pas la pierre, les sots doivent bien s’occuper et puis c’est de l’argent public, c’est pas comme si l’avis du contribuable importait. On n’est pas en démocratie, bordel !<br />
Mais là on franchit un cap. Sans avoir franchi de pic, de roc, bien que je sente la péninsule arrivait à grand pas. Une histoire de nez sans doute.</p>
<p>Ces saligauds on rayait de la carte le couvent !<br />
Vont-ils aussi le démolir, des fois qu’il y ait une fuite d’eau ?</p>
<p><a class="media-link" href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/fete_musique_2018/plan_centre_ancien.jpg"><img alt="Le plan du centre ancien pour la Fête de la Musique 2018" class="media" src="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/fete_musique_2018/.plan_centre_ancien_m.jpg" style="margin: 0px auto; display: block;" title="Le plan du centre ancien pour la Fête de la Musique 2018" /> </a></p>
<p>Curieusement une simple visite sur OpenStreetMap nous assure que ce lieu existe !</p>
<p><iframe frameborder="0" height="350" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://www.openstreetmap.org/export/embed.html?bbox=2.897230982780457%2C42.6979511493528%2C2.903614640235901%2C42.70078181361016&layer=mapnik&marker=42.699366497612054%2C2.9004228115081787" style="border: 1px solid black" width="900"></iframe><br />
<small><a href="https://www.openstreetmap.org/?mlat=42.69937&mlon=2.90042#map=18/42.69937/2.90042">Afficher une carte plus grande</a></small></p>
<p>Bon, c’est vrai que le bâtiment n’est pas très beau. Vous pouvez vous en rendre compte en regardant cette photo de juin 2017, issue de ma collection personnelle.<br />
Édifiant !</p>
<p><a class="media-link" href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/fete_musique_2018/couvent_des_Minimes.jpg"><img alt="L'arrière du couvent des Minimes" class="media" src="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/fete_musique_2018/.couvent_des_Minimes_m.jpg" style="margin: 0px auto; display: block;" title="L'arrière du couvent des Minimes" /> </a></p>
<h2>Que dire ?</h2>
<p>La mairie n’a pas de service de cartographie, certes, et le service d’urbanisme je préfère ne pas en parler. Mais quand on met des millions dans un musée en parlant de développement touristique, on évite ce genre de bourde.<br />
On est en 2018, le cadastre est disponible en ligne sur un des sites de l’IGN, on peut réutiliser les données d’OpenStreetMap pour redessiner par-dessus. Ce genre d’erreur n’est ni acceptable ni excusable.</p>
<p class="conclusion" id="conclusion">Et dire que le maire veut « remettre de l’intelligence dans le centre ancien » !<br />
Qu’il commence par en remettre dans ses services, et fissa !</p>
<p class="conclusion" id="conclusion">PS : comme le programme parle d’une batucada rock, je vais peut-être aller y faire un tour à cette fête.</p>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2018/06/18/Et-si-on-rasait-le-couvent-des-Minimes#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/246Tragi-comiqueurn:md5:cb926dd3e251adbc98d862bcd9b33d452017-10-19T16:11:00+02:002017-10-19T16:11:00+02:00Philippe PoisseUn p'tit gars perdu à PerpignanContrat de VilleculturePerpignanthéâtre<p>Depuis 2014 et les élections municipales la mairie de Perpignan et l’Université Perpignan Via Domitia (UPVD) travaillent sur la création d’une antenne en centre-ancien.<br />
Depuis l’été 2017 une nouvelle phase du projet est sur la table : la création d’un deuxième amphithéâtre.<br />
Ce projet est l’occasion pour ces deux acteurs locaux de montrer leur incompétence, leur impréparation et, surtout, le peu de cas qu’il font de l’avis (voire de la vie) des habitants de Perpignan.</p> <h2>Une faculté de droit en ville ? Oui mais pourquoi faire ?</h2>
<p>Personnellement je n’en sais strictement rien. Le maire de Perpignan et le président de l’UPVD parlent de redynamiser le centre-ancien. Mais ni l’un ni l’autre n’ont été foutus en près de quatre ans de présenter la moindre ébauche de scénario montrant comment les petits jeunes font refaire vivre Saint-Jacques.<br />
Honnêtement, un scénario de ce genre je peux largement vous en torcher un par semaine. Et pour un bon prix ! J’ai tendance à être en dessous du prix du marché quand c’est pour la bonne cause.</p>
<p>D’après l’étude socio-économique sur laquelle s’appuie le Contrat de Ville, signé en 2015, le taux d’activité des femmes à Saint-Jacques est de 5 %. À Saint-Mathieu et à la Real il est de 60 %. En France il est de 75 %.<br />
Certes on peut tabler sur le fait que les beaux jeunes éphèbes qui siégeront sur les bancs de l’amphithéâtre place Fontaine Neuve trouveront les mots pour inciter les gitanes à aller pointer chez Pôle Emploi. Cher lecteur, tu ne peux pas imaginer ce qu’un doux sourire peut obtenir !<br />
Mais on peut aussi tabler sur une absence totale de mixité sociale et une banale cohabitation entre deux populations qui n’ont strictement rien à se dire. Après tout la passerelle n’a pas été construite pour les chiens.<br />
Et pour être passé, rapidement, par la fac de droit de Perpignan au milieu des années 90 je peux comprendre la peur que peuvent ressentir les habitants du quartier face à ces nouveaux venus.<br />
Il faut espérer que les forces de l’ordre aura à l’œil ces jeunes qui ne sont bons qu’à attirer des dealers de tous poils et à pratiquer le tapage nocturne.</p>
<h2>Un projet ça se prépare… ou pas</h2>
<p>En 2014 le « retour » de l’université en centre-ville est sortie du chapeau du maire sans que personne ne sache vraiment comment. Lui non plus d’ailleurs.<br />
Une première version du projet prévoyait la construction d’un bâtiment sur la dalle Arago, juste à côté du tribunal.<br />
L’idée était bonne, techniquement réaliste et financièrement supportable.<br />
Hélas, mille fois hélas, il eut fallu pour cela supprimer des places de parking.<br />
Et on est à Perpignan, bordel ! On va pas porter atteinte à la bagnole ! Et pourquoi pas aussi se coucher devant le lobby de la pédale, heu, pardon, du vélo je veux dire.</p>
<p>Bref il a fallu trouver un autre endroit.<br />
C’est là que le Contrat de Ville entre en scène.</p>
<p>Saint-Jacques est l’un des trois quartiers les plus pauvres de France. Trente ans, au minimum, d’un travail de sape de la mairie a fini par mettre le quartier et la population à genou.<br />
Ici on ne parle pas de tout de chômage, mais de taux d’allocataires du RSA. La scolarité s’arrête au collège, et encore, si les enfants veulent bien aller jusque-là. Les problèmes liés au trafic de drogues, notamment d’héroïne dans les années 90 et 2000, ont marqué profondément l’image du quartier.<br />
Par contre il n’y a pas tellement de problèmes de violence. Saint-Jacques n’est pas, et de loin, le quartier le plus dangereux de Perpignan. C’est même un quartier assez calme, aux dires des services de sécurité de la préfecture.<br />
En un mot comme en cent, il y a un paquet de pognon à se faire via les budgets de la cohésion sociale.</p>
<p>Seul hic, le social ça paye mal et l’argent met du temps à arriver. Sauf à bâtir des services publics. En 2007, place Fontaine Neuve un pâté de maison avait été rasé (il devait être mal bâti), laissant une balafre dans le tissu urbain. N’écoutant que son courage, monsieur le maire, tel un Ambroise Paré du béton, décida de cautériser la plaie.<br />
L’antenne de la fac entra donc dans le programme 2016 du Contrat de Ville, avec un financement lié au NPNRU. Il s’agit de l’opération 2.3.3 du pilier « Cadre de vie et renouvellement urbain ».<br />
Et hop, 7 millions d’Euro pour le « campus Mailly ».<br />
Elle est pas belle la vie ?</p>
<h2>Pusillanimité</h2>
<p>Hélas, encore hélas, aussi grand qu’ils soient, les Grands Hommes ne sont que des hommes, fussent-ils Jean-Marc Pujol, ou, accessoirement, Fabrice Lorente.<br />
Le maire visionnaire et le prof de sport résolu n’ont pas osé, à l’époque, aller jusqu’au bout de la démarche.<br />
Seul les étudiants de masters devaient intégrer le campus Mailly.<br />
Lorsque les habitants, concertés via des cartes de Gulliver, apprirent l’aspect partiel de tout ça ce fut la stupeur. Le nouveau campus n’accueillant que 500 étudiants sur les 1200 que compte la fac.<br />
De peur de la vindicte populaire et poussés par une promesse montpelliéro-toulousaine d’un chèque de 236 millions d’Euros (encore merci le Contrat de Ville) nos deux héros franchirent le pas et lancèrent une deuxième tranche.</p>
<p>Manque de bol, l’architecture est un art difficile et une fois le campus bâti il fallut bien se rendre à l’évidence : c’est trop petit.<br />
Et oui, tout a été dimensionné pour 500 étudiants, et même en tassant violemment les 800 étudiants surnuméraires ne seraient jamais rentrés.</p>
<p>Le 30 juin 2017, lors d’un conseil municipal digne de la Rome républicaine, à l’unanimité les élus décidèrent la construction d’un nouvel amphithéâtre rue de la Côte Saint-Sauveur. Ce qui permettait aussi de reconstruire une partie du couvent.</p>
<h2>On est des branques et on n’assume pas</h2>
<p>En 1983 Bananarama chantait « cruel summer », cela aurait pu être l’hymne de Perpignan pendant l’été 2017.<br />
Un nouveau président de la République, de nouveaux députés et une sacrée baisse des dotations d’État. Du coup en trois petits mois les promesses passent de 236 à 100 millions d’Euros. Bon, c’est vrai que vu qui est le vice-président qui nous avait promis à nous, pauvres et faibles membres du comité de pilotage du Contrat de Ville, tout cet argent on peut s’estimer heureux de ne pas avoir à négocier avec un général d’armée ayant reçu l’ordre de raser la ville et de tuer la population si elle résiste.<br />
Par respect pour la souffrance des familles je tairais le nom de ce vice-président.</p>
<p>Le résultat, anticipé par le fin stratège à la tête de l’UPVD, fut la recherche d’un autre lieu, plus adapté et beaucoup moins cher. Les finances de l’UPVD étant un peu juste après la construction, pour 4 millions d’Euros (d’après le journal local) pour un incubateur et un co-working et l’ANRU étant réticente à cause d’un manque flagrant de concertation (à en croire les mauvaises langues) à verser de l’argent il n’est plus possible de construire.<br />
Et à Perpignan, lorsqu’on cherche on trouve.<br />
L’amphithéâtre sera dans le théâtre !</p>
<p>Fin septembre, tel Clovis rasant les thermes de Lutèce parce que, je cite de mémoire, « le savon ça pique les yeux », Jean-Marc Pujol jeta son dévolu sur le théâtre municipal Jordi Pere Cerdà, parce que, j’extrapole un peu, « c’est pas cher et y’a personne qui y va, gné ! ».</p>
<p>Il ne restait plus qu’à l’annoncer. Ce fut fait lors d’une réunion publique salle des Libertés fin septembre 2017.<br />
L’honneur et les finances étaient sauvés.</p>
<h2>Make Perpignan great again !</h2>
<p>Au tournant des années 2000, Jean-Paul Alduys, qu’une idée à la con n’a jamais arrêté, décida de faire de Perpignan une ville qui compte, une ville qu’on met sur la carte.<br />
Le projet était simple :<br />
D’abord la France et l’Espagne claquaient un gros paquet de pognon pour la ligne TGV Montpellier-Barcelone ; comme la section internationale était techniquement prioritaire à cause du tunnel au niveau du Col du Perthus, Perpignan était sûre d’être aussi prioritaire, donc il lança le projet « El Centre del Mon », un complexe de 12 000 m², soit près de 30 % de la superficie commerciale du centre-ville et 50 % de celle de l’hyper-centre. Pour remplir tous ces bureaux les décideurs tablèrent sur les entreprises Barcelonaises, supposément à l’étroit dans des immeubles aux loyers exorbitants. Un nouveau quartier fut pensé. Longeant la Basse, il devait aller des anciens abattoirs à la future gare TVG. De nombreux immeubles de bureaux devaient être construits. Un maquette est encore visible dans l’Hôtel d’Agglomération, boulevard Saint-Assiscle.<br />
Ensuite il fallait motiver les Espagnols, parce que bon, la France c’est sympa, mais pour les vacances, pas pour bosser. Déjà entendu parler du différentiel de charges sociales ?</p>
<p>Dans une entreprise ce sont les cadres qui décident, il faut donc leur proposer des choses qu’ils aiment si on veut qu’ils viennent. Et ils aiment quoi ces braves gens ? La culture !<br />
Et au début des années 2000, niveau culture à Perpignan c’était pas terrible.<br />
JPA, décida donc de construire une œuvre d’art comparable au Musée Guggenheim et qui pourrait aussi accueillir des spectacles de renommée internationale. On fait venir des leaders mondiaux là, pas des patrons de PME !<br />
La tâche fut confiée à Jean Nouvel, qui offrit à l’humanité ébahie le Théâtre de l’Archipel, avec son Grenat unique au monde.</p>
<p>Pour aider la population a attendre la naissance de ce nouveau monde, Brave New World ! aurait dit Huxley, un compteur fut même attaché devant le Castillet.</p>
<p>Manque de pot, une série de retards, de problèmes techniques et financiers firent que le projet tomba à l’eau.<br />
Le TGV ne fut pas vraiment livré, et sûrement pas dans les délais et les entreprises espagnols ne déménagèrent pas. Une histoire d’impôts et de droit du travail sans doute.</p>
<p>Mais il fallait bien payer le théâtre. La mode était à l’époque au Partenariat Public-Privé, la ville signa donc un PPP sur 32 ans. 40 millions pour la construction et 40 millions pour la gestion. Soit 2,5 millions par an. Une broutille.<br />
À l’époque je traînais mes guêtres au service accessibilité de l’APF66 et j’ai participé au pataquès sur l’ouverture du théâtre en 2011. En janvier 2012, de mémoire, j’ai participé à la visite privée organiser à l’initiative de Jean-Marc Pujol, fraîchement nommé maire par JPA, dédiée au handicap et à l’accessible. Lors de la visite il a été précisé que les dépassements de budget n’étaient que de 40000€. D’après la presse locale, 6 mois plus tard il étaient de 400 000€, juste pour la mise aux normes sécurité et accessibilité.<br />
Je regrette d’avoir perdu la vidéo que j’avais réalisée à l’époque, certaines séquences étaient à mourir de rire.</p>
<h2>Tout le monde ne peut pas être cultivateur</h2>
<p>Pourquoi je vous parle de ça ?<br />
Parce que le théâtre est rapidement devenu un gouffre financier. À l’heure actuelle il engloutirait plus de 4 millions d’euros par an et le PPP oblige la maire à garantir les pertes.<br />
En 6 ans d’exploitation la mairie a petit à petit baissé les budgets liés à la culture qui ne sont pas destinés au Théâtre de l’Archipel. Le théâtre municipal, vieux de plus de 200 ans en a donc pâti.<br />
La méthode est simple, on met en place des gens insuffisamment compétents, on bloque les initiatives, on limite les budgets d’investissement, etc., et mécaniquement le public arrête de venir.<br />
En deux temps trois mouvements on vide la piaule et il ne reste plus qu’à dire que la vocation de salle de spectacle du bâtiment n’a pas de sens et que de toute façon le lieu ne peut pas être rentable.<br />
À croire que la rentabilité de la culture est monétaire et non pas sociale.</p>
<p>On se retrouve alors avec un maire qui préfère « voir 700 étudiants dans un amphithéâtre que voir un théâtre vide ».<br />
Il oubliera juste de dire qu’il a activement participé à vider le théâtre.<br />
Et puis, la culture, ça intéresse qui ?</p>
<p>En fin stratège, monsieur le maire fait donc d’une pierre trois coups :<br />
Il soulage les finances de la mairie d’un théâtre qu’il ne sait pas faire vivre ; il offre des locaux à la nouvelle faculté de droit ; il redynamise le quartier Saint-Jacques.</p>
<h2>Une fac de droit, pas une fac de géo !</h2>
<p>Le droit et la géographie sont deux domaines de savoir bien différents. Ils ne sont pas franchement complémentaires en plus.<br />
Avoir un maire juriste entraîne donc des aberrations géographiques.<br />
Par exemple tout le flux de circulation lié au campus mailly est pensé dans un sens Saint-Mathieu, avec plus de 100 logements étudiants, vers Saint-Jean. L’amphithéâtre est place de la République, la bibliothèque universitaire est place Rigaud et les salles de cours sont rue Zola et Place Fontaine Neuve. Les étudiants n’auront même pas besoin de traverser Saint-Jacques pour faire leurs études.<br />
La piste cyclable intercampus va peut-être même être inutile au final. Mais bon, 400 000 €, c’est quoi ?</p>
<p>Pour l’amélioration du taux d’activité des femmes de la communauté gitane on repassera.</p>
<h2>Dura lex sed lex</h2>
<p>L’univers n’est pas un endroit sympathique. Il est bourré de dangers, de trous noirs, d’ondes gravitationnelles, de mogwais et, pire, d’ordonnance du 13 octobre 1945 sur les spectacles.<br />
Changer l’affectation d’un théâtre ne peut se faire sans l’accord préalable du ministre de la Culture.<br />
Et pour l’heure la mairie n’a même pas solliciter les services compétents. Évidemment elle peut très bien prendre cette décision sans solliciter le ministère.<br />
Mais, y’en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes.</p>
<p>De plus, bien qu’intégré dans le Contrat de Ville, le projet de l’antenne de l’UPVD n’a fait l’objet d’aucune concertation, ni de réunions techniques impliquant les acteurs du Contrat de Ville et les habitants du quartier. Bien sûr il va sans dire que la loi de 2014 sur la programmation de la politique de la Ville impose la concertation.</p>
<p>À Perpignan on appelle ça « faire de la co-construction », partout ailleurs sur la planète on appelle ça se foutre de la gueule du contribuable.</p>
<p class="conclusion" id="conclusion">Paye et tais-toi !</p>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2017/10/19/Tragi-comique#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/239Journée de la Transition Citoyenne à Perpignanurn:md5:8257015f09135ebabf4373e31549a0ad2016-09-12T16:29:00+02:002016-09-12T16:29:00+02:00Philippe PoisseVie associativeCastilletPerpignanTransition Citoyenne<p>Le samedi 24 septembre 2016 sur le parvis du Castillet, le collectif pour la Transition organise la Journée de la Transition Citoyenne.<br />
L'événement aura lieu à partir de 9h.</p> <h2><a class="media-link" href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Journee_transition/2016/Couverture_Facebook.jpg"><img alt="Journée de la Transition Citoyenne 2016" class="media" src="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Journee_transition/2016/.Couverture_Facebook_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="Journée de la Transition Citoyenne 2016, sept. 2016" /></a></h2>
<h2>Communiqué de presse</h2>
<p>L’idée de refonder notre société sur des bases plus respectueuses de l’humain et de la nature commence à être entendue. Comme dans plus de 160 villes et villages de France, une Journée de la Transition Citoyenne est organisée à Perpignan le samedi 24 septembre de 9h à 18h, place de la Victoire sur le parvis du Castillet.</p>
<p>Le but de cette journée est de faire connaître au plus grand nombre les solutions déjà existantes pour une transition sur le territoire et dans tous les domaines : approvisionnement en produits sains et locaux ; énergie renouvelable ; construction écologique ; mobilité douce ; finance solidaire, presse alternative ; soutien à l’insertion ; entraide et solidarité ; récupération et réparation…</p>
<p>Afin de joindre l’utile à l’agréable, nous recherchons des musiciens, des clowns, des petits spectacles de rue, pour égayer à titre gracieux la manifestation.</p>
<p>Le collectif pour la Transition Citoyenne appelle les associations, les entreprises de l’économie sociale et solidaire, les artistes et les personnes désirant participer bénévolement à l animation de cette journée, à se faire connaître en s’inscrivant sur le site : <a href="https://alternatiba.eu/alternatiba66/">https://alternatiba.eu/alternatiba66/</a></p>
<p>Davantage d’informations au 06 74 71 52 95.</p>
<h2>Programme de la journée :</h2>
<h3>9h-17h<br />
Parvis du Castillet : Stands des associations</h3>
<ul>
<li>Produits sains et locaux</li>
<li>Production locale d’énergie renouvelable</li>
<li>Finance solidaire</li>
<li>Mobilité douce</li>
<li>Medias alternatifs</li>
<li>Animations musicales et jeux pour enfants</li>
<li>Ateliers création en carton, dès 4 ans</li>
<li>Venez pédaler : vélo mixeur et vélo sono</li>
<li>Marquage de vélo</li>
<li>Événement autonome en énergie</li>
<li>Repas à prix libre</li>
</ul>
<h3>16h<br />
EDF je te quitte</h3>
<p>« Ton fournisseur d’électricité te trompe avec le nucléaire, quitte le pour une énergie 100 % renouvelable pour les citoyen.ne.s et par les citoyen.ne.s ! »</p>
<h3>17h<br />
La Fanfare du Festival Jazzèbre</h3>
<h3>19h<br />
Ciné-débat : « Comment agir pour la Transition »</h3>
<p>Projection du film <strong>« Nouveau Monde »</strong> (participation 6 €)<br />
Pendant 4 ans le réalisateur a parcouru la France à la recherche des personnes et des initiatives locales qui portent l’espoir d’une société plus solidaire. Ce documentaire plaide avec vitalité pour une société rééquilibrant l’humain, la nature et l’économie.<br />
De l’intelligence collective à l’économie circulaire, des monnaies locales à l’idée d’un revenu de base, ce film nous guide à la découverte de ce Nouveau Monde.</p>
<h2>Les premières associations inscrites</h2>
<ul>
<li>
<h3>Alimentation :</h3>
<ul>
<li>AMAP des P.O.</li>
<li>AnimaLibre</li>
<li>Aux Folies Vergères</li>
<li>Collectif Anti OGM</li>
<li>Natura Deliciosa</li>
</ul>
</li>
<li>
<h3>Culture :</h3>
<ul>
<li><a href="http://atelierdelentonnoir.fr/">Atelier de l’Entonnoir</a></li>
<li>la Chouette Bussonnière</li>
<li><a href="http://www.sabbahmine.org" title="">Sabbah Mine</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<h3>Communication enfants :</h3>
<ul>
<li>Écoute moi signer</li>
</ul>
</li>
<li>
<h3>Démocratie :</h3>
<ul>
<li><a href="http://www.indignes66.fr" title="">Indignés des P.O.</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<h3>Énergie :</h3>
<ul>
<li><a href="http://catenr.e-monsite.com/">CatEnr</a></li>
<li><a href="http://www.enercoop.fr/">Enercoop</a></li>
<li>Greenergie installation</li>
<li><a href="http://libwatt.fr" title="">Libwatt</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<h3>Environnement :</h3>
<ul>
<li><a href="http://addicterra.fr" title="">Addicterra</a></li>
<li>Catalogne Verte</li>
<li>Collectif Alternative aux Pesticides</li>
<li>Collectif Els Brulls Terres Agricoles</li>
<li>La Tram 66</li>
<li>Sea Sheperd</li>
</ul>
</li>
<li>
<h3>Finance solidaire :</h3>
<ul>
<li>La Nef</li>
<li>Monnaie Locale Complémentaire des P.O.</li>
</ul>
</li>
<li>
<h3>Habitat :</h3>
<ul>
<li><a href="http://www.habitatparticipatif66.org" title="">Habitat Participatif 66</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<h3>Médias alternatifs :</h3>
<ul>
<li><a href="http://uneautre.info" title="">Une Autre Info</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<h3>Mobilité douce :</h3>
<ul>
<li>La Casa Bicicleta</li>
<li>Roule ma Frite 66</li>
</ul>
</li>
<li>
<h3>Solidarité :</h3>
<ul>
<li>Entr’aides Roussillon</li>
<li>MRAP</li>
</ul>
</li>
<li>
<h3>Transversal :</h3>
<ul>
<li><a href="https://alternatiba.eu/alternatiba66/" title="">Alternatiba 66</a></li>
<li>Attac 66</li>
<li>Conflent Transition</li>
<li><a href="http://www.energiecitoyenne.org/" title="">Énergie Citoyenne</a></li>
<li>Ligue des Droits de l’Homme</li>
<li>Labo des Savoirs Collectif – Système E</li>
</ul>
</li>
</ul>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2016/09/12/Journe%CC%81e-de-la-Transition-Citoyenne-a%CC%80-Perpignan#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/221Comment j’ai fait reculer le chômage à Saint-Jacquesurn:md5:4dc5c2a81911b0d198a6d1fb77bfc6f32016-08-18T10:41:00+02:002016-08-18T10:41:00+02:00Philippe PoisseUn p'tit gars perdu à PerpignanchômageContrat de villePerpignan<p>On continue dans l’analyse du rapport 2015 sur le contrat de ville. Mais cette fois ça sera sous un angle « humoristique ».<br />
En effet entre 2011 et 2012 le chômage a baissé dans le quartier Saint-Jacques.<br />
Comme il s’agit d’un fait plutôt remarquable il faut vraiment s’arrêter dessus.</p> <p><a class="media-link" href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/qpv_centre_ancien.jpg"><img alt="Carte du centre ancien de Perpignan" class="media" src="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/.qpv_centre_ancien_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="Carte du centre ancien de Perpignan, août 2016" /></a></p>
<h2>Variation démographique</h2>
<p><a class="media-link" href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/variation_demographique.png"><img alt="Variation démographique du Centre Ancien" class="media" src="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/.variation_demographique_m.png" style="margin: 0 auto; display: block;" title="Variation démographique du Centre Ancien, août 2016" /></a></p>
<p>Mise à part dans le quartier Saint-Mathieu, la population du centre ancien à augmenter de 2011 à 2012.<br />
Cette augmentation sur l’ensemble du quartier est de 756 personne, soit 5,86 %. Pour Saint-Jacques elle est de 582, soit 9,33 %. L’augmentation de Saint-Jacques représente 76,98 % du total.<br />
Même s’il n’est pas particulièrement pour étendu que les autres quartiers du centre ancien, Saint-Jacques est le plus peuplé. Avec plus de 6000 habitants c’est un quartier très dense.<br />
Pour expliquer cette forte variation démographique, les mauvaises langues diront que le quartier a l’habitude de voir sa population augmenter chaque année électorale, et 2012 était une année de présidentielle.</p>
<h2>Variation du taux de chômage</h2>
<p><a class="media-link" href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/variation_taux_chomage.png"><img alt="Variation taux du chomage" class="media" src="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/.variation_taux_chomage_m.png" style="margin: 0 auto; display: block;" title="Variation taux du chomage, août 2016" /></a></p>
<p>Dans tous les quartiers du centre ancien le chômage à augmenter entre 2011 et 2012. Sauf à Saint-Jacques où il a baissé de 1,8 points, ce qui est beaucoup, à la vue de la situation de Perpignan et des Pyrénées-Orientales. Par exemple, sur le territoire de l’intercommunalité le chômage avait alors augmenté de 1 point.<br />
La question est donc comment ce miracle a-t-il eu lieu ?<br />
Pour répondre, et en l’absence de données précises (à Perpignan l’open-data n’est pas de mise), il faut donc jeter un œil au taux d’activité.</p>
<h2>Variation du taux d’activité</h2>
<p><a class="media-link" href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/variation_taux_activite_femme.png"><img alt="Variation du taux activité des femmes" class="media" src="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/.variation_taux_activite_femme_m.png" style="margin: 0 auto; display: block;" title="Variation du taux activité des femmes, août 2016" /></a><a class="media-link" href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/variation_taux_activite_homme.png"><img alt="Variation du taux activite des hommes" class="media" src="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/.variation_taux_activite_homme_m.png" style="margin: 0 auto; display: block;" title="Variation du taux activite des hommes, août 2016" /></a></p>
<p>Pour faire court la population active se définit comme l’ensemble des gens de 15 à 64 qui, soit travaillent, soit cherchent du travail.<br />
Pour faire long, vous pouvez aller lire la page Wikipedia sur le sujet : <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Population_active#Taux_d.27activit.C3.A9" hreflang="fr" title="La page Wiikipedia sur le taux d'activité">https://fr.wikipedia.org/wiki/Population_active#Taux_d.27activit.C3.A9</a><br />
En passant, jetez un œil sur le tableau de variation de la population active en France depuis 1970, ça vous donnera une petite idée des causes du chômage de masse.</p>
<p>Sur les quartiers de la Real et de Saint-Jean le taux d’activité est relativement stable. Sur Saint-Mathieu il baisse, ce qui est sans doute lié à la baisse de la population (les actifs ayant peut-être déménagés).<br />
À Saint-Jacques le taux d’activité baisse de 7 points pour les hommes et de 1,7 points pour les femmes. Sachant qu’il est déjà très bas au départ, c’est plutôt mauvais signe.<br />
Cette baisse peut facilement s’expliquer par l’augmentation de population. Les nouveaux venus ne sont pas forcément des actifs.</p>
<h2>Bidouillons les chiffres</h2>
<p><a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/calcul.ods" title="Le fichier contenant les calculs">Cliquez ici pour télécharger le fichier contenant les calculs</a></p>
<p>En l’absence de chiffres précis je vais partir du postulat que les femmes représentent 50 % de la population de Saint-Jacques.<br />
En 2011 il y a donc 1403 hommes actifs et 215 femmes actives. En 2012 c’est 1295 hommes actifs et 177 femmes actives.<br />
À partir de là on mouline les pourcentages, ce qui est un calcul niveau 1er ES.</p>
<p><img alt="" 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/></p>
<p><br />
On obtient donc une diminution du nombre d’actifs de 145 et une diminution du chômage de 150 personnes. C’est deux chiffres sont évidemment très proches. L’écart était de l’ordre de 3 %, c’est-à-dire que la diminution de la population active représente près de 97 % de la diminution du chômage.</p>
<h2>Quoi penser ?</h2>
<p>La diminution du chômage est dû en grande partie à la baisse de la population active dans le quartier. Un ou deux chantiers d’insertion en 2012 pourraient tout à fait la baisse du chômage de près de 5 personnes.<br />
Le taux de chômage reste alarmant, la population locale reste fortement dépendante des aides sociales. De plus le taux d’activité des femmes est au-delà d’alarmant.<br />
Il est aussi fort probable que sans la baisse du taux d’activité le taux de chômage aurait augmenté.<br />
En l’absence de données précises il est difficile de tirer des conclusions définitives. La seule certitude est que les politiques d’insertion et de développement socio-économiques sur Saint-Jacques sont des échecs.<br />
Mais ça, on le savait déjà.</p>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2016/08/18/Comment-j%E2%80%99ai-fait-reculer-le-ch%C3%B4mage-%C3%A0-Saint-Jacques#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/193Rapport annuel sur la mise en œuvre de la politique de la ville 2015urn:md5:75f2e3314a01d9c6bdd8804c2d1fdf132016-08-04T18:07:00+02:002016-08-04T18:07:00+02:00Philippe PoisseUn p'tit gars perdu à PerpignanContrat de villePerpignanPolitique de la villeQuartiers prioritaires<p>Le 11 juillet 2016 Perpignan Méditerranée Communauté Urbaine a validé, lors d’une réunion du Conseil de Communauté, le rapport annuel sur la mise en œuvre de la politique de la ville 2015. Celui-ci fait le point sur les actions menées en 2015. Il prévoit aussi des actions pour 2016. Voici une première analyse de ce rapport.</p> <h2>Le contrat de ville</h2>
<p>Depuis 2014 la politique de la ville a été modifiée en profondeur.<br />
Le découpage des territoires concernés, les Quartiers Politique de la Ville (QPV), ont été redécoupés suivant de nouveaux critères liés au revenu. Une obligation de co-construction des projets a été instaurée via la création des conseils citoyens. Ceux-ci doivent être composés pour moitié d’habitant et pour moitié d’acteurs locaux (associations, entreprises). Ils sont aussi membres de droit du comité de pilotage, bien qu’ils n’aient qu’un avis consultatif.<br />
Pour Perpignan il existe 9 quartiers prioritaires et 9 conseils citoyens <a href="http://www.philippe-poisse.eu/conseils_citoyens/#13/42.7044/2.8990" hreflang="fr" title="Carte des quartiers prioritaires de Perpignan">(cf carte)</a>.<br />
La ville de Perpignan, la communauté urbaine Perpignan Méditerranée, le Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales, la CAF et l’État sont les principaux signataires du contrat de ville.<br />
Ce contrat peut se résumer à quatre livres : trois piliers et les axes transversaux.<br />
Les trois piliers sont : la cohésion sociale, cadre de vie et renouvellement urbain, développement économique et emploi.</p>
<p><iframe height="300px" src="http://www.philippe-poisse.eu/conseils_citoyens/#12/42.7044/2.8990" width="100%"></iframe></p>
<h2>Le rapport</h2>
<p>Télécharger le rapport : <a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/Perpignan/2015_rapport_annuel.pdf">2015_rapport_annuel.pdf</a></p>
<p>2015 étant la première année de mise en place du contrat de ville, le rapport revient donc sur la mise en place des nouveaux outils.</p>
<p>Une place très faible est laissée à l’articulation entre le projet « <a href="http://www.perpignanmediterranee.com/fichiers_agglo/documents/terra-nostra-projet.pdf" hreflang="fr" title="Le projet Terra Nostra">Terra Nostra</a> » de Perpignan Méditerranée et le contrat de ville. Seul le volet cohésion sociale est commun au deux projets.</p>
<p>Une partie des diagnostics effectués dans les différents QPV est repris, mais ils ne concernent principalement que les quartiers « Centre Ancien », « Diagonale du Vernet ». Des statistiques à l’échelle de la communauté urbaine sont aussi communiquées. Elles permettent de donner une idée de la situation socio-économiques des QPV.<br />
Malheureusement ces données ne couvrent que la période 2010-2015.<br />
Les tableaux concernant les revenus fiscaux sont assez révélateurs de la situation. Alors que le revenu médian (à Perpignan et sur le territoire de la communauté urbaine) et celui du 9e Décile (les 10 % les plus riches) augmente légèrement, le revenu du 1er Décile diminue. On peut donc conclure à une augmentation de la précarité et des inégalités. Le rapport conclut à « des écarts en termes de précarité qui se stabilisent ».<br />
Les données sur le chômage montrent aussi une situation particulièrement difficile. Le taux de chômage à Perpignan en 2012 était de 24 % contre 19,1 % sur le territoire de la communauté urbaine. Ce taux monte à plus de 30 % dans les QPV, avec une pointe à 83 % dans le quartier Saint-Jacques.</p>
<p>Le rapport revient longuement sur la mise en place des projets, sans toutefois s’attarder sur les difficultés que les conseils citoyens ont pu connaître (notamment pour ce qui concerne la mise à disposition de salles municipales).<br />
133 projets ont été soutenus pour un financement d’à peu près 1,5 millions d’Euro.<br />
Il est à noter que les projets concernant l’emploi et le développement économique représentent 0,40 % de cette enveloppe (la version papier indique 0,40%, alors que la version numérique indique 10%).<br />
Les programmes de rénovation urbaine liés à l’ANRU sont aussi détaillés.</p>
<p>Une partie prospective rappelle les projets à lancer pour début 2016.<br />
Elle ne traite que de la gouvernance générale et des conseils citoyens.</p>
<p>Une dernière partie traite des actions liées au développement social urbain. Il s’agit principalement du pilier cohésion sociale. Le travail des centres sociaux, qui à Perpignan sont tous municipaux, est mis en avant.</p>
<p>En annexes on retrouve le document concernant le Pilier cohésion social validé lors du comité de pilotage de juin 2015 et l’appel à projets 2015.</p>
<h2>Analyse</h2>
<p>Ce rapport, qui n’a pas été rédigé en partenariat avec les conseils citoyens, reprend en version raccourcie le contrat de ville. Il précise certains budgets pour des projets mis en œuvre en 2015 et 2016. Mais aucun bilan n’est disponible.<br />
L’accent est mis sur un seul des 3 piliers, la cohésion sociale, les deux autres ne sont évoqués que vaguement. Le renouvellement urbain est laissé à l’ANRU et le développement économique est du ressort de Perpignan Méditerranée et de son projet de territoire « Terra Nostra ».<br />
Ce document, qui n’est qu’une formalité administrative au final, n’a d’intérêt que par les données statistiques qu’il contient. Elles permettent de mieux cerner la réalité des quartiers prioritaires de Perpignan qui comptent parmi les 20 plus pauvres de France.</p>
<p class="conclusion" id="conclusion">Au final ce rapport montre l’absence qu’une politique volontariste concernant les quartiers les plus pauvres de la ville et une certaine capacité à l’autosatisfaction.<br />
Il est à noter que l’opposition ne semble pas s’être saisie du problème.</p>
<p>Affaire à suivre.</p>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2016/08/04/Rapport-annuel-sur-la-mise-en-%C5%93uvre-de-la-politique-de-la-ville-2015#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/190Site Web sur les monnaies locales complémentaires dans les Pyrénées-Orientalesurn:md5:d18b1476fc26aa857c19c170fdeb3f312014-05-30T22:39:00+02:002014-05-30T22:39:00+02:00Philippe PoisseMonnaies locales complémentairesMonnaies locales complémentairesPerpignan<p>Le collectif pour la création d’une monnaie locale complémentaire de Perpignan vient de se doter d’un site Web.</p> <h2>www.monnaielocale66.fr</h2>
<p>
Le site vient d’être mis en ligne. Il est donc toujours en cours de réalisation.<br />
Pour l’instant vous y trouverez la charte de valeurs de la<abbr title="monnaie locale complémentaire"> MLC</abbr> des Pyrénées-Orientales.<br />
Un appel à proposition pour le nom de la monnaie aura lieu dans le courant de l’été.
</p>
<p>
Si vous désirez des informations sur le collectif, sur la constitution d’une association pour porter la<abbr title="monnaie locale complémentaire"> MLC</abbr>, vous pouvez contacter le collectif à cette adresse :
<a href="http://www.monnaielocale66.fr/index.php?page=contact" hreflang="fr" title="Contact le collectif pour la mlc66">contact@monnaielocale66.fr</a></p>
<p>
Pour visiter le site : <a href="http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2014/05/30/www.monnaielocale66.fr" hreflang="fr" title="la page d'accueil du site sur les monnaies locales complémentaires dans les Pyrénées-Orientales">www.monnaielocale66.fr</a>
</p>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2014/05/30/Site-Web-sur-les-monnaies-locales-compl%C3%A9mentaires-dans-les-Pyr%C3%A9n%C3%A9es-Orientales#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/89L'accessibilité avance à grand pas… mais vers où ?urn:md5:acd60fe99f8d723254559a162436ff492013-03-05T10:40:00+01:002013-03-05T10:43:48+01:00Philippe PoisseAccessibilitéaccessibilitéPerpignan<p>Dans son numéro de mars-avril 2013, le Journal de Perpignan (l’organe de presse de la mairie) consacre une demi-page à l’accessibilité.
À Perpignan, clairement, on a l’autosatisfaction facile. Ça finit même par en devenir risible.</p> <a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/perpignan/accessibilite/acces_journal_perpignan.jpg" title="Article du Journal de Perpignan sur l'accessibilité"><img src="http://blog.philippe-poisse.eu/public/perpignan/accessibilite/.acces_journal_perpignan_m.jpg" alt="Article du Journal de Perpignan sur l'accessibilité" style="margin: 0 auto; display: block;" title="Article du Journal de Perpignan sur l'accessibilité, mar. 2013" /></a>
<h2>Concordance des temps</h2>
<p>La lecture de ce genre d’article est toujours intéressante si on s’attarde sur l’aspect grammatical du texte. « La France avait pris du retard » peut-on lire. Le <a href="http://www.faire-face.fr/archive/2013/03/01/campion-propose-un-agenda-pour-rendre-la-france-accessible-e.html#more" hreflang="fr" title="L'article de faire face sur le rapport campion">rapport Campion</a> sorti la semaine dernière dit très clairement que l’objectif de 2015 ne sera pas atteint. Un système dérogatoire permettra de repousser la date butoir à 2022.<br />
Donc, l’usage du passé simple ne se justifie pas. Le présent est de rigueur.</p>
<h2>Les travaux</h2>
<p>J’ai le sarcasme facile, entre autre, mais l’association de « grand pas » avec une photo d’un homme en fauteuil roulant m’amuse.
La photo de la mairie de la Lunette m’amuse moins. Si des bandes de guidages sont visibles, ce qui prouve que de temps en temps la mairie prend en compte l’existence des aveugles, un joli ressaut est aussi visible.<br />
Toutefois il faudra aller sur place histoire de le mesurer de façon sérieuse. Il vaut mieux éviter d’accuser sans preuve.<br />
Oui, j’ai aussi la mauvaise fois facile.</p>
<p>Mais la liste des travaux montre que la mairie, aussi, a la mauvaise fois facile. Prenons trois exemples.</p>
<h3>Autour du tribunal :</h3>
<p>Les travaux annoncés sont : réfection des revêtements ; abaissement des bordures ; élargissement du trottoir le long du quai de Lattre de Tassigny.<br />
Certes la réfection a été réalisé (pour un résultat à l’esthétique douteuse) et ainsi que deux abaissés à l’angle de la rue Porte d’Assaut et du quai de Lattre de Tassigny ont bien été réalisé aussi. L’élargissement du trottoir n’a été effectué que sur une dizaine de maire.<br />
Ce « point noir » avaient été signalé à plusieurs reprises par l’APF66, avec notamment un reportage de France3 en février 2012 (la vidéo est disponible à l’APF66).<br />
En pratique aucun problème n’a été résolu. Seul l’accès entre la place Arago et le tribunal a été réalisé. Il est toujours impossible de faire le tour du tribunal en fauteuil roulant.<br />
Si vous regardez la photographie illustrant l’article vous pouvez voir un panneau de stationnement interdit. Le trottoir a été élargi jusqu’à ce panneau. Après il est impossible de circuler en fauteuil.<br />
Si au lieu de longer le quai vous désirez longer la rue de la Porte d’Assaut, au bout de quelques mètres vous devrez passer devant l’entrée du parking souterrain. Aucun abaissé de trottoir n’a été réalisé. Il faut dire que l’APF66 n’a jamais fait filmer ce ressaut, ni par TF1 (qui est venu en 2011) ni par France3.<br />
La mairie a donc réagit au lieu d’agir.<br />
Petite remarques sur cette photographie : aucune bande podotactile n’est visible. Ce qui est logique si on considère qu’aucune bande podotactile n’a été posée.</p>
<h3>Autour de la Poste centrale :</h3>
<p>Les travaux annoncés sont : abaissement des bordures du Pont de Guerre.<br />
Certes les travaux ont été réalisés. Mais pour un résultat qui est presque pire que l’ancienne situation.<br />
En effet comme les trottoirs n’ont pas été modifiés les pentes au niveau des abaissés sont plutôt fortes. Le devers est potentiellement dangereux, notamment pour une personne qui vient du jardin Terrus et qui voudrait se rendre directement place Jean Payra.<br />
Là encore on a droit à des travaux à la va-vite qui ne règlent aucun problème.<br />
Ces travaux ont été réalisé à l’automne 2012 car ces « points noirs » sont sur le trajet place de Catalogne Place Arago utilisé par l’APF66 pour sa communication (cf le reportage de France Bleue en février 2012).
</p>
<h3>École Ferry/Macé :</h3>
<p>Les travaux annoncés sont : réalisation d’une rampe pour personnes à mobilité réduite.<br />
Certes la rampe est bien là, même si ce n’est pas terrible au niveau des finitions. Je pense notamment au palier de repos qui n’est pas franchement plat. Comme cette école est un bureau de vote, le travail aurait pu être un peu plus propre. Mais bon.<br />
Par contre il faut s’intéresser au trottoir.<br />
Le long de la rampe, soit près de 20 mètres, il mesure moins de 90 centimètres de large. Sa largeur oscille entre 85 et 90cm. Merci les bordures en granit.
Hors les recommandations du Certu et, accessoirement, la loi prévoient que la largeur doit être de 1 mètre 40. Pour un trottoir qui vient juste d’être refait ce manque de sérieux est risible.<br />
Bon vous me direz que les PMR ne votent pas, donc, pas de soucis.<br />
Petite anecdote, plus ou moins, amusante : en automne lorsque les feuilles des platanes tombent il est presque impossible de voir la limite du trottoir. Si la personne en fauteuil dévie un peu de sa trajectoire elle finit par terre, l’écart de niveau étant de plus de 12 centimètres.<br />
Là encore le minimum a été réalisé sans se soucier de l’environnement.</p>
<h2>Comment en arrive-t-on là ?
</h2>
<p>La premier chose à savoir sur Perpignan, pour reprendre l’expression d’un influent patron du coin, c’est que les Pyrénées-Orientales sont une île. Et une île totalement coupée du reste du monde.<br />
Tenter de faire la comparaison avec Montpellier, la capitale régionale, amène toujours la même réponse : c’est pas pareil !<br />
Bref, pendant que les autres bossent, ici on se permet de ne rien faire au motif qu’il est impossible de faire des comparaisons.<br />
Ça marche aussi et surtout pour le développement socio-économique. En passant, vous saviez que le taux de chômage des travailleurs handicapés est beaucoup plus élevé ici que dans l’Aude ou dans l’Hérault ?<br />
Le deuxième point est la limite du travail des associations qui se focalisent plus sur ce qu’en cartographie on appelle des Points of Interest (les point d’intérêts, POI).<br />
L’APF66 a beaucoup travaillé sur ce concept ces 3 dernières années. C’est moi qui ait imposé l’utilisation des outils cartographiques. J’ai fini par en voir les limites. <br />
Prenez <a href="http://www.jaccede.com/accessible-places/" hreflang="fr" title="le site de Jaccede.com">Jaccede.com</a> ou <a href="http://wheelmap.org/fr" hreflang="fr" title="Le site français de Wheelmap.org">Wheelmap.org</a>, que montrent leurs cartes ? Des <acronym title="Points d'intérêt">POI</acronym>, rien d’autres.<br />
Hors à quoi sert de savoir qu’un commerce est accessible si il est impossible de s’y rendre ?<br />
Les associations devraient passer à l’analyse des cheminements.<br />
La mairie de Montpellier le fait déjà avec une carte des trottoirs accessibles.<br />
Dernier point et pas le moindre, les associations ne savent pas communiquer. Et quand elle communiquent elles le font mal.<br />
Le baromètre APF est sorti il y a 2 ou 3 semaines. Il n’est même pas téléchargeable sur le <a href="http://www.accessibilite-apf66.org/" hreflang="fr" title="le site dédié à l'accessibilité de L'APF66">site dédié à l’accessibilité de l’APF66</a>. Aucune référence n’y est faite dans le<a href="http://dd66.blogs.apf.asso.fr/" hreflang="fr" title="le blog de la délégation APF des Pyrénées-Orientales"> blog de la délégation</a>.<br />
Pour ce qui est de mettre la pression c’est pas terrible. Vous remarquerez qu’à part un <a href="http://www.ouillade.eu/politique/perpignan-accessibilite-clotilde-ripoull-cdc-propose-de-solliciter-lancien-senateur-rpr-paul-blanc-maire-de-sournia/33290" hreflang="fr" title="La proposition de Clotilde Ripoull">proposition « farfelue » du CDC via Clotilde Ripoull</a> aucun élu n’a réagit.<br />
Et oui, quand personne ne communique sur un problème, c’est qu’il n’y a pas de problème.<br />
À croire que certains ont décidé de se coucher devant les élus, voire les subventions.</p>
<h2>Et après ?</h2>
<p>En fin de semaine le bustram arrive. Ce Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) se veut accessible. Les travaux de mise aux normes des arrêts ont commencer en janvier, pour un début d’exploitation en mars. Évidement la ligne n’est pas accessible, quoi qu’en disent certains.<br />
Le bureau d’étude qui s’occupe des travaux fait du bon boulot. Au moins il a compris qu’il existe 4 handicaps, qu’ils sont aussi respectables les uns que les autres. Ça fait plaisir.<br />
Par contre l’impréparation de <acronym title="Perpignan Méditerranée Communauté d'Agglomération"> PMCA </acronym> fait peur.<br />
Normalement la passerelle du théâtre de l’Archipel est prévue pour la fin de l’année. Là aussi on peut avoir des craintes.</p>
<p>
C’est sûr que vu le travail des associations, qui ne se concertent pas et se critiquent si facilement, et le manque d’intérêt des autorités pour le handicap, la ville n’est pas prête d’être accessible.<br />
Mais bon, tout le monde s’en fout, non ?</p>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2013/03/05/L-accessibilit%C3%A9-avance-%C3%A0-grand-pas%E2%80%A6-mais-vers-o%C3%B9#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/493,3%urn:md5:cbdb03fa97dd238aea072fe16747dea22012-11-11T00:00:00+00:002012-11-11T00:00:00+00:00Philippe PoisseAccessibilitéaccessibilitéAPF66Perpignanrampe d accès<p>En me baladant je suis passé avenue d’Espagne. J’ai pu voir le nouvel arrêt de bus desservant l’IUT. Mais aussi sa rampe.</p> <h2>Constat</h2>
<a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/perpignan/accessibilite/rampe.jpg" title="La rampe de l'IUT"><img src="http://blog.philippe-poisse.eu/public/perpignan/accessibilite/.rampe_s.jpg" alt="La rampe de l'IUT" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" title="La rampe de l'IUT, nov. 2012" /></a><p>La rampe permet de rejoindre le parking de l’université depuis l’avenue d’Espagne. Constituée de deux pentes, elle a un dénivelé de près de 1 mètres 80.<br />
Les deux pentes font près de 24 mètres de long, c’est à dire qu’elles affichent une inclinaison de près de 3,3 %.</p>
<p>Les relevés ont été fait par le service accessibilité de <a href="http://www.accessibilite-apf66.org/" hreflang="fr" title="Le site de l'APF66">l’APF66.</a></p>
<h2>Aspect légal</h2>
<p><a href="http://blog.philippe-poisse.eu/public/perpignan/accessibilite/permis_de_construire.jpg" title="Les informations sur les travaux avenue d'Espagne"><img src="http://blog.philippe-poisse.eu/public/perpignan/accessibilite/.permis_de_construire_s.jpg" alt="Les informations sur les travaux avenue d'Espagne" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0; " title="Les informations sur les travaux avenue d'Espagne, nov. 2012" /></a>D’un strict point de vue légal il n’y a rien à dire. En dessous de 4 % la loi ne prévoit pas de palier de repos.<br />
Si une rampe de 3,9 % faisait un kilomètre de long, il n’y aurait rien à dire.</p>
<p>Venant de la mairie de Perpignan on peut être surpris d’une telle connaissance de la législation.</p>
<h2>Côté pratique</h2>
<h3>La rampe en elle-même</h3>
<p>Deux pentes aussi longues représentent un obstacle infranchissable pour la plupart des personnes en fauteuil roulant. Seules des personnes en fauteuil électrique peuvent espérer le franchir. À condition d’avoir les batteries pleines, bien sûr.</p>
<h3>L’environnement</h3>
<p>Côté avenue d’Espagne pas de problème. Les points de dessertes sont conformes à la législation. À ce niveau le travail est propre.</p>
<p>Par contre le parking a un sol en terre peu pratique. La distance à parcourir est assez importante, surtout lorsque les voitures occupent le terrain. Il faut compter une cinquantaine de mètres en ligne droite et facilement le double s’il faut zigzaguer entre les voitures.<br />
Le parking est presque impraticable en cas de pluie.</p>
<h2>Donc, que penser ?</h2>
<p>Deux idées me viennent en tête :</p>
<ul>
<li><p>Les responsables de la mairie et de PMCA ne se soucient pas du handicap. Ils savent qu’ils ont des obligations légales et essayent de les remplir à minima, sans ce soucis du côté pratique.</p>
</li>
<li><p>À priori cette rampe a dû couter dans les 50 000€ (cliquez sur les photos pour plus de détails). Pour un équipement qui ne sert à rien c’est cher. Encore plus dans une ville pauvre et fortement endettée.</p>
</li>
</ul>
<p>Je me demande même si ne rien faire n’aurait pas été plus intéressant.</p>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2012/11/11/3%2C3#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/34Perpinux : GNU/Linux à Perpignanurn:md5:352306d8bfafb19c869ba9da8df2d8be2012-11-09T02:52:00+00:002012-11-09T02:59:10+00:00Philippe PoisseUn p'tit gars perdu à PerpignanCyberbodeg@LinuxPerpignanPerpinux<p>Suite à l’assemblée constitutive du 27 octobre 2012 et malgré quelques tracas administratifs, l’association Perpinux est lancée. Elle se sépare donc du girond de <a href="http://asct.chez.com/" hreflang="fr" title="Le site de l'ASCT">l’ASCT</a>.
Enfin un vrai GULL à Perpignan et dans les Pyrénées-Orientales !</p> <h2>El pingüí d’aquí</h2>
<p>L’association a pour but la promotion des logiciels libres et notamment de GNU/Linux. Bien sûr sans exclusive<br />
Les réunions ont lieu deux samedi par mois de 9h30 à midi dans les locaux de la <a href="http://www.cyberbodega.fr/" hreflang="fr" title="La Cyberbodega de l'entrepreneur">Cyberbodeg@ de l’Entrepreneur</a>, 26 rue de l’Avenir à Perpignan.<br />
Les thèmes abordés tournent autour de l’utilisation raisonnée de l’informatique et sont déterminés en fonction des besoins et envies des adhérents.<br />
Tous les niveaux sont représentés : du grand débutant à l’administrateur système, en passant par les passionnés.</p>
<p>La prochaine réunion aura lieu le 16 novembre et portera principalement sur l’explication de ce qu’est un système d’exploitation (GNU/Linux et Windows).</p>
<p>Toutes les personnes désirant apprendre sont les bienvenues</p>
<p>Pour plus d’informations n’hésitez à visiter le blog de l’association :<br /><a href="http://www.perpinux.org/" hreflang="fr" title="Le blog de perpinux">http://www.perpinux.org/</a></p>http://blog.philippe-poisse.eu/index.php?post/2012/11/09/Perpinux-%3A-GNU/Linux-%C3%A0-Perpignan#comment-formhttp://blog.philippe-poisse.eu/index.php?feed/atom/comments/33